Voici une histoire à faire frémir entièrement imaginée par la classe 403
1) Cétait par une nuit dautomne, saison où les feuilles et le vent sont au rendez-vous. Un bois étrange, très étrange entourait une lugubre maison. Nul nosait sapprocher de cette masure car les gens prétendaient quelle était hantée. Les feuilles commençaient à sagiter au bout des branches, les volets claquaient contre les fenêtres, les branches des arbres ressemblaient à des bras dotés de griffes gigantesques. Le vent sengouffrait dans la maison en hurlant tel un fantôme en colère. Toute la maison grinçait, craquait sous le vent. Les chiens (ou alors étaient-ce des loups ?) hurlaient à la mort sous la pleine lune. Au loin, dans ce sinistre endroit se dressait un vieux manoir caché derrière une brume argentée. Des planches de bois condamnaient les fenêtres et sur les murs se reflétaient les ombres inquiétantes de la forêt. Les hiboux hululaient sous les toits et scrutaient les alentours de leurs grands yeux mystérieux.
2) Marc et Julie étaient les habitants de la maison du bois, tous deux se ressemblaient physiquement car ils étaient frère et soeur. Ils venaient davoir un petit chaton qui avait trois semaines. Ce soir-là, le chaton avait disparu. La maison était très grande mais Marc et Julie se décidèrent à chercher dans les moindres recoins. Julie monta sur une chaise pour accéder au-dessus de larmoire pour voir si le chaton ny était pas mais ce fut en vain. Marc, lui, se glissa en dessous de son lit. Mais il neut pas plus de chance que Julie. Ils cherchèrent partout: bougeant les meubles et les armoires, déplaçant les fauteuils, regardant au-dessus des meubles, fouillant dans le grenier. Mais ils ne retrouvaient toujours pas le chat. Julie et Marc se rejoignirent en courant au premier étage. Ils sinquiétaient car le chat demeurait introuvable, ils se turent pour essayer dentendre le chat miauler. Ils reconnurent le petit miaulement puis nentendirent plus rien. Soudain, une ombre passa devant eux. Ils avaient enfin retrouvé le disparu!
3) Marc et Julie réconfortaient le petit chat quand ils entendirent un bruit étrange et assourdissant: Un arbre était tombé. Peu après le compteur sauta et ils se retrouvèrent dans le noir profond. Plus les minutes passaient, plus la peur montait. Cétait la première fois quils se retrouvaient dans une telle situation. Le vent sengouffrait dans la cheminée, les fenêtres tremblaient. Les arbres produisaient des ombres dans la maison. Le chat, lui, ronronnait tranquillement sur la cheminée. La petite bougie quils avaient allumée ne parvenait pas à les rassurer. Il était vingt-deux heures et des cloches sonnèrent. Le froid se glissait sous la porte. Marc essayait de rassurer Julie mais il était tellement effrayé quil ny parvenait pas. Les voix que le gémissement du vent produisait envahissaient lesprit de Marc et de Julie ; Leur cauchemar serait terminé quand les parents rentreraient, cest-à-dire vers vingt-trois heures.
Cette petite heure quil leur restait à supporter, cette calamité leur paraissait très longue, Ils avaient la chair de poule, leurs mains tremblaient, leur langue était paralysée, leur bouche très sèche. Chaque bruit provoquait en eux des frissons.
4) Aussi, Marc pensa que Julie avait froid. Il décida donc daller lui chercher un pull-over dans sa chambre. Pour cette raison, il dut la laisser seule, en proie à ses pensées...
Elle avait très peur, la soif lui asséchait la gorge mais le simple fait dêtre seule lempêchait de bouger. Mais la soif reprit le dessus et elle dut partir dans la cuisine se servir un verre deau. A peine entrée dans la cuisine, la porte se referma derrière elle sous le coup du vent.
Julie se retrouva alors enfermée dans la cuisine, dans le noir. Elle resta immobile.
«Mon Dieu, je naurais jamais dû venir dans cette maudite cuisine, et maintenant comment Marc va-t-il me retrouver? Jai si froid et si soif! »
Avec les éclairs, Julie crut voir une ombre par la fenêtre. Elle se mit à imaginer des choses horribles «Quest-ce que cette ombre? Un monstre? Un criminel ? Une momie ? Que fait Marc, il devrait déjà être là! Jai limpression dêtre là depuis une éternité !»
Elle entendit les marches de lescalier grincer, croyant que cétait lombre quelle avait vu qui se rapprochait, elle paniqua:
«Cest horrible, quest-ce qui se rapproche?»
La lumière se ralluma soudainement et elle vit Marc entrer dans la pièce avec son pull-over à la main.
5) « Voilà, je te ramène ton pull Julie.
Jai peur !dit-elle.
De quoi as-tu si peur?
Jai vu une ombre qui ressemble à une main!
Naies pas peur, cest juste larbre du jardin », répondit Marc avec assurance.
La petite soeur, peu détendue, alluma la télévision et tomba, par hasard, sur un film dhorreur. Paniquée, elle fit tomber la télécommande qui se brisa.
«Ma... Marc, murmura-t-elle encore sous le choc des événements.
Attends, jentends une voiture, je crois que papa et maman sont de retour!
Choisissez la fin que vous préférez !!!
FIN n°1
Marc et Julie entendirent la porte souvrir.
« Papa, maman ! » cria Julie.
Elle sauta dans les bras de sa mère et lembrassa.
« Maman, on a eu tellement peur, balbutia Marc.
Quest-ce qui sest passé ? interrogea le père de Marc et Julie.
êtes partis, une tempête a éclaté, commença Julie.Au moment où vous
Oui, cest vrai, affirma Marc, puis il y a eu le chat qui a disparu ( )
Mais
mais, les enfants, ce nest pas possible, bégaya
la mère.
Et pourquoi ça, maman ? demanda Marc.
Tout simplement parce quà trois kilomètres dici, il
ny avait pas de tempête ! continua le père.
Vous
vous
en êtes vraiment sûrs ? Mais vraiment
sûrs ? répéta Marc.
Oui, oui, pourquoi mentirait-on les enfants ? certifia la
mère.
Au contraire, où nous nous trouvions, il faisait chaud comme en été, se rappela le père plein denthousiasme.
Mais comment expliquez-vous quici il y ait eu une
tempête ? sétonna Julie.
Je pense, moi, que vous nous jouez une petite blague !
sécria son père.
Non, non, cest vrai. Regarde le volet ! Il est
complètement cassé !
Ah oui, cest vrai, constata la mère
»
Dun
coup, Caroline referma le livre. Sa mère venait de
lappeler pour manger. La mort dans lâme, elle
descendit, elle reviendrait plus tard pour finir son livre.
FIN n° 2
Marc
et Julie se précipitèrent à la fenêtre.
« Ce sont eux ! » se réjouit Marc.
Ils
coururent ouvrir à leurs parents.
« Papa, maman, il était temps que vous
arriviez », dit Marc.
Julie
courut vers ses parents et se blottit dans leurs bras.
« - Jai eu très peur maman
De quoi ? sétonna sa mère
De la tempête ! gémit Julie en se cachant les yeux.
Mais il ny a jamais eu de tempête ! dit la mère de
plus en plus étonnée.
Mais si, renchérit Marc, et même une grosse tempête. Les
arbres tremblaient et la maison grinçait, le courant a
sauté !
Je vous assure les enfants, nous étions à quelques kilomètres
et il ny a pas eu de tempête ! assura le père.
Mais papa, il y avait plein dombres et javais très
peur. Jai eu encore plus peur quand larbre est
tombé ! dit Julie.
Quel arbre ?
Celui du jardin, dit Marc, Venez voir ! »
Il
les emmena dans le jardin mais larbre était debout.
« - Mais ce nest pas possible, dit Marc
Je pense quil ny a jamais eu darbre qui soit
tombé, affirma la mère, on devrait aller se coucher et ne plus
penser à tout ça.
Oui, dit papa, tout le monde au lit ! »
Marc et Julie allèrent se coucher et les parents
vinrent les border et leur souhaiter bonne nuit.
Julie sendormit quelques instants plus tard mais
Marc ne parvenait pas à sendormir. Il savait bien
quil y avait eu une tempête et quun arbre était
tombé. Il décida daller dans le jardin. Il se leva, prit
une bougie et descendit dans le jardin, il sapprocha de
larbre. Sous la lumière tremblotante, Marc aperçut une
fine cicatrice qui luisait dans le bas du tronc, comme si
larbre était tombé et quon lavait remis en
place
Dautres fins sont en cours
de préparation